Photos du chantier prises en l’absence de tout prestataire, septembre 2015 :
Plan de masse du dossier d’urbanisme, mai 2012 :
Façades & coupes du dossier d’urbanisme, mai 2012 :
Autres pièces graphiques du dossier d’urbanisme, mai 2012 :
Il s’agit d’un projet à 77200 Mareil-sur-Loir, dans la Sarthe, où la soeur d’un ami m’a demandé d’abord des conseils et un rapport, fin août 2011.
Mon conseil avait été de ne rien démolir, mais d’installer plutôt des dispositifs de drainage efficace, au regard du faible budget annoncé, et du taux d’humidité élevé que nous avions constaté.
Le paysagiste qui y avait habité auparavant n’avait rien trouvé de mieux que de niveler à l’arrière, en amoncelant la terre contre la paroi de façade, sans membrane de protection ni drain. Le puits (génial dispositif ancien qui fonctionne par infiltration) accueillait les eaux de pluie, ce qui est une aberration (ex-filtration à la manière d’un puisard, au lieu de infiltration), d’ailleurs proscrite. J’ai recommandé le vidage régulier du puits par pompage automatique, afin d’assainir le terrain en évacuant l’eau gravitant en sous-sol. (Ce conseil vaut d’ailleurs pour quasiment toute propriété où se trouvent des puits abandonnés, qui se remplissent d’eau stagnante.)
De fil en aiguille les Maîtres de l’Ouvrage m’ont sollicité plusieurs esquisses, que j’ai fait payer au temps passé, jusqu’à ce que l’on parvienne à concrétiser leur véritable désir. Il fut décidé de démolir le mur arrière trempé, y installer un grand séjour qui accueille aussi l’escalier d’accès au combles réaménagés en chambres.
J’ai recommandé la mise à niveau des planchers pour se mettre en conformité avec la réglementation ‘unité de vie’ (accès en fauteuil-roulant), non pas par obligation, mais par souci de bien-être & du maintien de la valeur de l’investissement. Conseil accueilli.
En fin de compte les clients auront dépensé au moins dix fois leur budget original, mais par le dessin d’étude j’ai pu leur fournir les instruments pour prendre les décisions qui s’imposaient. Ce que beaucoup de maîtres d’ouvrage (y compris des médecins de haut vol intellectuel !) n’arrivent jamais à admettre, hélas !
Même si la réalisation n’est pas parfaitement respectueuse du projet architectural livré, j’estime avoir travaillé très honorablement, et avoir manifesté à l’égard des commanditaires ce qu’ils voulaient vraiment. Ils se sont donnés les moyens, corps & âme, pour faire d’un rêve de famille une réalité, en assumant eux-même le rôle de maîtrise d’oeuvre auprès de entreprises prestataires locales.
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